Qu’est-ce que la quête du rien en art abstrait ?

Publié le : 05 janvier 20225 mins de lecture

Divers facteurs permettent de catégoriser un art figuratif. Pour le cas de l’art abstrait, il y a, par exemple, la quête du rien. Constituant une caractéristique générale de la discipline, il s’agit d’une notion méconnue et incompréhensible pour la plupart des gens. Une petite explication s’impose pour mettre tout le monde sur la même longueur d’onde. Découvrez dans cet article les grandes lignes sur ce thème.

L’origine de la quête du rien

Apparu vers le début du XXème siècle dans la partie de l’Europe de l’Est, les sources d’imaginations de l’art abstrait demeurent difficiles à expliquer. Les premières toiles de l’époque montraient une combinaison de fauvisme, de l’expressionnisme et du cubisme. Ce sont des techniques artistiques homologues qui pouvaient servir de référence au sens des tableaux. Les artistes avaient carte blanche sur l’usage des couleurs, des formes et principalement le sujet traité. À titre d’illustration, Vassily Kandinsky, un des précurseurs de l’abstraction, a peint sans se référer à aucune réalité ni représenter une figure. Au fil du temps, la peinture abstraite a cassé les coutumes grâce à l’audace et le chromatisme de différents artiste peintre abstrait. À partir de ce moment, des adeptes ont réalisé des œuvres en partant de rien. Depuis, il est devenu courant de laisser à la quête de rien pour peindre une toile abstraite. Vous pouvez trouver des exemples sur des plateformes comme peintures-abstraites.fr.

Les tableaux abstraits se remarquent directement par leur caractère inhabituel totalement déconnecté des sujets et des objets réels.

Les sens attribués à la quête du rien

Comme son nom l’indique, l’abstraction se rapporte à ce qui n’est pas réel. Dans la peinture abstraite, les artistes commencent une toile sans avoir une idée ni un objectif ni un besoin précis. En d’autres termes, aucun facteur ne leur conduit à réaliser une œuvre. Dans les autres arts figuratifs, le point de départ est souvent explicité. C’est le pas des portraits et des paysages, par exemple. Il peut être facile de comprendre un art figuratif de l’impressionnisme ou du romantisme. La majorité des tableaux sont faciles à assimiler ainsi que les messages véhiculés par les artistes impressionnistes, romantiques, etc. En revanche, le cas d’un artiste peintre abstrait constitue une tout autre histoire. À titre d’exemple, un art abstrait géométrique peut être totalement dénudé de sens pour un spectateur. Pour raison, il est difficile de cerner la source d’imagination ou de motivation qui a mené l’artiste à réaliser la toile. Si vous lui posez la question, le peintre en question dira qu’il s’agit du fruit de la quête du rien.     

Les piliers de la quête du rien

L’art abstrait a toujours reposé sur deux principaux piliers : la rationalité et l’expressivité. La quête du rien peut être le point de départ, mais ne peut donner le caractère artistique d’une œuvre sans ces deux fondements. Dès qu’un artiste s’inspire de quelque chose qui existe, sa toile peut être tout, sauf de la peinture abstraite. La réalisation d’une œuvre abstraite ne se limite pas à la quête du rien. La rationalité s’ensuit de façon à donner un sens à la création. Il en est pareil pour l’expressivité qui va définir la personnalité de l’artiste dans sa toile. Pour des maîtres dans cet art tels que Kandinsky, Kupka et Delaunay, il est facile de dénicher et comprendre les émotions associées à leurs réalisations. Leur état d’esprit s’avère communiquer par leur jeu de couleur, par exemple. Plus vous interprétez et analysez un tableau d’art abstrait, plus vous allez tomber sur la quête du rien. Avoir un autre point de départ que « rien » peut signifier alors œuvrer pour un autre type d’art figuratif.

Plan du site