Publié le : 24 février 20225 mins de lecture
Il est souvent compliqué de reconnaître les difficultés de son entreprise pour un dirigeant. Toutefois, pour avoir le temps de réagir, certains signaux doivent être relevés au plus tôt. Concrètement, comment savoir que son entreprise est en défaillance ? Quels sont les principaux voyants qui doivent avertir l’entrepreneur ? Comment s’adapter face à la crise ? Trouvez toutes les réponses à ces questions.
Une entreprise en difficulté, c’est quoi ?
Quelque temps auparavant, les premiers signaux inquiétants doivent généralement être visibles pour les entreprises qui se dirigent vers la faillite. Lorsqu’une entreprise a fait l’objet d’une procédure de redressement ou d’une liquidation judiciaire ou bien lorsqu’elle n’arrive plus à régler ses dettes liquides et exigibles, elle est considérée comme étant en difficulté. Le diagnostic à temps de ces signes de dysfonctionnements est indispensable pour faire face à la crise et réagir. Parmi les principaux signaux, il y a tout d’abord l’état de la trésorerie de l’entreprise. En effet, la progression du chiffre d’affaires ne signifie pas toujours une trésorerie saine. Il faut donc surveiller les flux de liquidités notamment si l’entreprise dispose d’une somme suffisante pour faire face à ses dépenses comme le paiement des salaires ou des fournisseurs, le règlement des échéances de prêt, etc. Ensuite, le chiffre d’affaires est également un indicateur de la difficulté d’une entreprise. La trésorerie peut être influencée directement par une stagnation ou une diminution des recettes de l’entreprise. Enfin, la rentabilité dégagée constitue également un autre signal important. Elle permet de connaitre si l’entreprise exerce une activité à perte ou à profit. Pour trouver plus d’informations, allez sur onselancequand.fr
Quelles sont les principales causes de la défaillance d’une entreprise ?
Il faut connaître les causes de la défaillance pour trouver une stratégie d’adaptation face à la crise. La première cause de difficulté d’une entreprise reste le manque de clientèle. En effet, elle doit disposer de clients et de demandes minimum pour assurer une entrée d’argent suffisante et le financement de son fonctionnement. Ensuite, le problème de gestion commerciale est une cause de défaillance pour l’entreprise. La source de ce problème peut être interne comme l’incapacité à trouver de nouveaux clients ou à les fidéliser. Mais quelquefois, la crise peut être à l’échelle du marché. Elle peut être liée par exemple par la diminution de l’intérêt des consommateurs pour le produit ou le service proposé. À part cela, une cessation de paiement peut être engendrée par des problèmes génériques d’organisations. En effet, plusieurs conséquences regrettables peuvent découler des processus internes non optimisés comme la déperdition d’information, la baisse de motivation des équipes, la diminution de la qualité des livrables, la baisse de productivité, etc. L’entreprise peut se trouver dans une incapacité à faire face à la concurrence à la suite de l’accumulation de ses petits dysfonctionnements. Enfin, les délais de paiement constituent aussi une des principales causes de la faillite des entreprises.
Quelle solution pour une entreprise en difficulté ?
D’une part, pour pérenniser une entreprise, il faut adopter les meilleures pratiques visant à éviter l’échec. Il faut premièrement établir un plan d’affaires complet afin de surmonter les activités des concurrents et faire face aux obstacles potentiels. Deuxièmement, il est important d’avoir des solutions de gestion des défis. Pour rester sur la bonne voie, il s’impose de résoudre les problèmes au fur et à mesure qu’ils se manifestent et mesurer le succès, il faut disposer d’un tableau de bord des étapes avec les objectifs spécifiques et les tâches à entreprendre. D’autre part, lorsque l’entreprise est en difficulté, il existe plusieurs dispositifs d’aide pour le soutenir. Il y a par exemple les aides publiques comme le cautionnement ou les garanties, l’exonération de taxes ou d’impôts, etc. Parallèlement, certaines procédures peuvent être appliquées avec l’accompagnement des comités d’aide aux entreprises afin de faire face à la crise. Il s’agit notamment de la procédure de sauvegarde, la procédure de conciliation et la procédure du mandat ad hoc.